Les générations passent et avec elles les habitudes d’achat et de consommation des personnes. Il est maintenant possible d’acheter ou de louer une voiture, selon les besoins et les attentes de la personne.
Ainsi, il est tout à fait possible que la mobilité de demain soit elle aussi différente des générations passées.
Zoom sur les changements qu’a connu le marché de l’automobile, et les répercussions de ces derniers.
Qu’est-ce-qui a causé le changement d’habitude de consommation automobile des français ?
L’achat de voitures est en phase de devenir démodé. En cause, de nombreuses raisons : Le développement d’une certaine éco-responsabilité, des besoins qui diffèrent d’une période à une autre, ou encore une sensation de liberté et de possibilité de choix.
L’objectif voulu est de permettre à chaque personne la possibilité d’accéder au véhicule le plus adapté à ses besoins respectifs, avec une possibilité de consommer plus vert et plus économique.
Un autre facteur important du changement des habitudes de consommation est le contexte économique difficile où la nouvelle génération active évolue.
En effet, l’inflation et la baisse de pouvoir d’achat ont remis en perspective les priorités des Français, qui ne voient plus en l’achat d’une voiture une dépense primordiale et importante, tant sur l’optique de l’achat, que le financement et les réparations qui vont avec.
La solution dans ce cas-là : des options moins coûteuses, et plus à moyen ou court terme, comme l’achat de voiture d’occasions.
Il est aussi possible d’avoir recours aux nombreuses plateformes digitales de déplacement ou co-partage, largement disponibles de nos jours.
Comment est-ce-que le secteur automobile s’adapte au changement ?
En réponse à ce nouveau phénomène, de nombreuses marques automobiles phares se voient sont obligés de s’adapter à cette nouvelle tendance, indépendamment des autres plateformes VTC ou de location de voitures.
Par exemple, la marque Renault a créé “ Mobilize “, une mini révolution qui vise à mettre en place un service de location de voitures de la même marque. Le point fort de ce service est tout bonnement le choix du type de voitures voulues : thermique, hybride ou électrique.
En plus de la location de voiture, la marque propose aussi un service d’auto-partage : Un autre moyen de se déplacer en vogue, et qui répond à un large quota de la demande actuelle.
Preuve que les habitudes de consommation changent inévitablement, et que le secteur automobile doit obligatoirement suivre le courant.
Le covoiturage / location de voitures au lieu de l’achat : vraiment respectueux de l’environnement ?
L’écomobilité émerge en réponse au réchauffement climatique et à la crise énergétique, résultant d’une prise de conscience collective de l’importance du développement durable face aux défis actuels.
Elle vise principalement à proposer des alternatives aux modes de transport polluants, favorisant ainsi une mobilité moins préjudiciable à l’environnement. Cependant, le changement des mentalités reste un défi crucial pour faire accepter ces nouvelles alternatives comme les futurs moyens de transport.
De nos jours, de nouvelles pratiques de mobilité se développent progressivement, principalement dans les grandes villes, pour contrer le paradigme des déplacements polluants. Les transports en commun et les modes de mobilité actifs, tels que le vélo, tendent à remplacer de plus en plus la voiture. De plus, des solutions de motorisation alternatives, notamment les véhicules électriques, émergent.
Cependant, ces alternatives, bien qu’indispensables, présentent des limites. Elles ne sont pas universellement accessibles, en particulier dans les zones rurales où les transports en commun sont rares. Une étude de l’ADEME souligne qu’un covoiturage de 347 km permettrait d’économiser l’équivalent de 11,9 kg de CO2 en considérant les émissions des modes de transport alternatifs que les passagers auraient utilisés en l’absence de covoiturage.
Le covoiturage sur de longues distances, bien qu’attrayant pour des raisons pratiques et financières, peut ne pas être la solution la plus écologique, surtout s’il remplace le train, considéré comme le moyen de transport le plus respectueux de l’environnement.
En revanche, le covoiturage sur de courtes distances, notamment pour les trajets domicile-travail en zones rurales, offre un véritable potentiel de réduction des émissions.
Dans ces cas, où les options de transport en commun sont limitées et où le détournement des passagers du train est moins préoccupant, le covoiturage peut constituer une alternative verte.
En conclusion, le covoiturage est un premier pas vers une mobilité plus durable, mais il ne suffit pas à lui seul pour sauver la planète. Pour les trajets longs, il est souvent plus écologique de choisir le train, tandis que pour les trajets courts, en l’absence de vélo ou de transports en commun accessibles, le covoiturage peut représenter une alternative bénéfique.
